On la découvre dans la peinture Renaissance du Titien avec "La femme au miroir".
Au cours de l'histoire, on aura souvent l'occasion de dénuder ses épaules qu'on soit future Impératrice Reine d'Autriche ou Isabelle Adjani dans "L'été meurtrier".
Une tendance qui s'est beaucoup développée récemment et très présent chez les designers.
On doit son nom aux ballons à air chaud. Elle est caractéristiques du Directoire et du Premier Empire accompagnant la taille très haute en vogue à cette période.
150 ans plus tard, elle devient omniprésente dans les années 50. Elle se décline en version chic chez Dior par exemple, mais aussi en version Pin-up Rockabilly ou encore dans les uniformes de barmaid comme Kate Winslet dans "Wonder Wheel".
Aujourd'hui, elle a la cote en mode enfantine pour les petites filles sages mais aussi pour les grandes filles un peu moins sages.
On vous laisse deviner d'où provient son nom ...
Durant le 19e siècle, elle est attribuée à la bourgeoisie en France et à l'aristocratie en Angleterre pendant la période victorienne.
Les designers la travaille aujourd'hui en mode bold. Elle fait sensation sur les podiums ou derrière un micro.
L'épaule semble absorber par la courbe ultra ample de la manche qui donne une allure sculpturale à la silhouette.
Elle revient, elle s'en va, elle revient ... L'épaulette a ses adorateurs et ses détracteurs. Elle émerge dans l'avant-garde des 70's et prend de l'ampleur dans les 80's dont elle devient l'archétype.
Thierry Mugler et Claude Montana seront les designers fétiches de la vente 80 aux maxi-épaules ultra glamour et affirmées.
Aujourd'hui, l'épaulette saillante est l'apanage de la femme battante version Balmain, Alexander Wang ou Balenciaga.
Dans la rue, l'épaulette la joue no-gender, style "j'ai pris la veste de mon mec ou de ma copine". Très prisée par les chanteuses de RnB, l'épaulette donne un look bossy qui, tout de suite, fait le job.