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Depuis toujours, les humains ont voulu développer des nouvelles matières qu’on ne trouve pas dans la nature. Par exemple un matériau qui serait malléable, souple et façonnable dans toutes les formes souhaitées… C’est d’ailleurs la signification première du mot « plastique ». Il désigne désormais les matériaux synthétiques fabriqués à partir du pétrole. En plus d’être des produits légers, résistants, peu coûteux, ils possèdent d’excellentes propriétés d’isolation thermique et électrique.
Tout a commencé dans l’Egypte antique qui produisait de la colle à partir de caséine de lait. La machine infernale était lancée ! Mais c’est fin 19ème que les matières entièrement synthétiques ont été mises au point.
Découverte en 1907, la bakélite est le premier plastique fabriqué en série. Elle connaitra un énorme succès, des années 20 à 40. Les inventions s’enchaînent et le plastique devient LE symbole de la modernité. Dans les années 50, les usages se multiplient.
Les produits iconiques de la période “mid-century” sont produits en plastique. Plus de quarante après sa découverte, le Plexiglas-Altuglas devient la matière emblématique du design, des 60s aux 70s.
La peinture acrylique, qui est aussi une forme de plastique, marque le Pop Art … Et en 69, le plastique va même sur la lune, sous forme textile, avec le drapeau en Nylon de Neil Armstrong !
Les années 80/90 voient arriver de nouvelles utilisations et esthétiques comme la montre Swatch et la voiture Smart. Elles sont principalement fabriquées à partir de la matière prodige. « Le plastique, c’est fantastique »
Ensuite c’est la course à la performance. Le Kevlar, inventé dans les années 90 est un polyamide extrêmement résistant aux chocs et au feu.
Le plastique est toxique et pollue, notamment les océans. Très résistant, il se dégrade difficilement. Nocif pour les écosystèmes, il l’esta ussi pour nous-même : les micro-plastiques invisibles à l’œil nu, se retrouvent dans la chaîne alimentaire, du poisson jusqu’à l’humain.
Issu du pétrole, le plastique provient aussi d’une ressource non renouvelable. De plus, il contient souvent des substances nocives, comme les phtalates, utilisés pour donner de la souplesse.
En 1997, on découvre le 7e continent : une zone immense de déchets plastiques flottants dans le Pacifique nord.
Mettre en place des actions pour nettoyer les mers s’avère laborieux. Seule des actions à petites échelle semblent fonctionner, comme les bateaux collectors, mais ce n’est pas suffisant. Il faudrait donc produire et consommer le plastique autrement.
The New Plastics Economy Global qui regroupe les 250 industriels, s’engage à réduire les déchets et la pollution d'ici 2025.
Limitations des produits à usage unique ! On les remplace par des produits réutilisables.
Recycler ou up-cycler les articles usagés ou non-utilisés pour faire de nouveaux produits. On peut recycler des restes de production mais aussi des déchets collectés. Mais il faut aussi bio-sourcer car on peut aujourd’hui remplacer le pétrole par d’autres matériaux : des briques Lego sont fabriquées à partir de la canne à sucre. Mais il faut éviter de concurrencer les ressources alimentaires ! Alors il faut se tourner vers les déchets agricoles, les algues, les coquillages, ou même le marc de café.
